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Le Moyen Âge

I – Le Moyen Âge Central dit «Beau Moyen Âge»

Du XIème au milieu XIVème siècle (Cathédrales, Saint-Louis etc. )

Femmes au Moyen Âge

Vierge entre les vierges - Photo : Musée des Beaux-Arts de Rouen - Wikimedia

Ainsi vivaient les femmes au Moyen Âge

Conférence

Du XIème au XVème siècle, quelle était la condition des femmes qui, passé le péril de la petite enfance, atteignent l’âge adulte et plus si « Dieu lui prête vie » ? Celle-ci se déclinait suivant la diversité des âges et des conditions sociales, de leur statut, selon la place occupée dans la société civile ou religieuse, par rapport au rôle primordial de la maternité, quand elles ne mouraient pas en couches évidemment. Qu’elles vivent à la campagne ou en ville, les femmes n’étaient pas réduites à la vie domestique : elles étaient impliquées dans la vie sociale ; aucune n’était « mère au foyer » : toutes travaillaient. Et leur destin était lié à l’amour qu’on leur portait…ou pas. Les historiens d’aujourd’hui ont dépoussiéré l’image fausse que les historiens et romanciers du XIXème siècle nous ont laissée. La femme au Moyen Âge est beaucoup plus proche de nous et plus moderne qu’on ne le pense.
Alliénor d'Aquitaine

Aliénor miniature codex Manesse BU Heildelberg coll

Aliénor d’Aquitaine (1124-1204) : une femme, une reine et une mère, d’exception

Conférence

La vie d’Aliénor d’Aquitaine est un vrai roman, avec des rebondissements et des aventures que même un bon romancier n’aurait pas osé imaginer. Elle a même connu pendant 15 ans la prison. Femme libre et rebelle, reine de France puis Reine d’Angleterre, cette femme de pouvoir est la grand-mère de toutes les têtes couronnées de l’Europe actuelle.
Les péripéties de sa famille, les Plantagenets, vont également chambouler l’Europe naissante et être indirectement l’une des causes de la Guerre de Cent ans.
Bien sûr, cette femme libre et rebelle a sa part d’ombre. Mais chez elle, tout est d’exception !

Les très riches heures du duc de Berry

Les très riches heures du duc de Berry - Photo : R-G Ojéda/RMN - Wikimedia

À la table du Moyen Âge

Conférence

Dégustation de pains (Petit épeautre et pain d’épeautre)

La société médiévale comprend les bellatores (les nobles), les oratores (les religieux) et les laboratores (ceux qui travaillent). Chacun de ces groupes est soumis à des normes alimentaires précises selon le rang social auquel il appartient. Cette conviction (qui repose beaucoup sur des indications bibliques) est restée immuable durant tout le Moyen Âge.
Ainsi le « mangeur » du Moyen Âge est, par le fait, contraint de suivre un modèle d’alimentation et ne peut en déroger sous peine d’être accusé de faire « péché de bouche », voire, d’encourir une sanction.
On verra donc comment sont classés les aliments (animaux et végétaux) et quelles valeurs leur sont données avant de faire un petit tour à la table des uns et des autres.

Cathédrale de Bourges

Cathédrale de Bourges - Photo : JPRoche - Wikimedia

Les « petits secrets » des cathédrales

Conférence

Prodigieux concentrés d’Art et de Foi, nous n’imaginons pas les cathédrales absentes de nos villes. Ces édifices qui surgissent au Moyen Âge ont été l’objet de rivalités très temporelles et même de trafics, mais aussi d’un contexte favorable à leur édification et d’un appel à des artisans bien payés et bien formés. Ces derniers vont s’organiser pour donner ce que l’on appellera « le Compagnonnage » et transmettre des savoirs fabuleux de sensibilité et d’intelligence.
Dans une cathédrale, on trouve de tout : de la théologie et aussi…de l’humour, des couleurs et des fonctions oubliées de notre monde contemporain, et en cherchant bien, l’ésotérisme des uns, les occupations d’ici-bas des autres ainsi que les préoccupations de l’au-delà pour tous, dans cet Occident devenu chrétien.

François d'Assise

Saint François renonce au monde en se dépouillant de ses vêtements -- Photo : Giotto di Bondone - Wikimedia

François d'Assise raconté par Giotto

Conférence

Le François d’Assise et le peintre Giotto ne se sont jamais rencontrés puisque le premier est mort en 1226 et le second est né en 1267. Et pourtant ces deux personnages ont été à leur manière de grands révolutionnaires dont l’écho nous parvient aujourd’hui, beaucoup plus présent dans notre vie contemporaine qu’on ne le pense.
Pourquoi François d’Assise n’est-il « pas un saint comme les autres » ? Qu’est-ce qu’il nous a apporté de si particulier ?
Pourquoi dit-on que Giotto est « le premier artiste Occidental » ?
Y a-t-il un message caché dans les fresques d’Assise ?
Quel François fallait-il représenter : le vrai ou le légendaire ?

II – Le Moyen âge tardif – Deuxième moitié du XIVème s./XVè s.
(Guerre de Cent ans, Peste Noire etc.) – Début de la Renaissance (XVIèmes.)
La Peste noire

Enterrement de victimes de la peste à Tournai. - Bibliothèque royale de Belgique - Wikimedia

La Peste Noire et ses conséquences sur la société et les mentalités en Europe

Conférence

La notion d’épidémie apparaît dès l’Antiquité, mais c’est surtout sa perception qui va évoluer. Surtout quand elle devient une pandémie qui décime l’Europe.
En effet, considérée comme « châtiments de Dieu » après la grande Peste Noire (1347-1352), elle change les mentalités. Le pauvre va être exclu, le juif brûlé, et la chasse aux sorcières va pouvoir commencer.
Après 1352, faute de maîtres (décimés par la peste), l’enseignement du latin, les savoir-faire artisanaux etc. disparaissent. La peur de l’eau et la peur de la mort vont changer les mœurs, fragiliser l’Eglise, engendrer les excès et amener la Réforme protestante.
Les Etats affaiblis se paupérisent. Les fortunes se concentrent entre les mains des survivants, la main-d’œuvre se raréfie entrainant un changement de rapports sociétaux, notamment entre les hommes et les femmes.

III – Les Routes de la Soie

2 conférences

Marchand sogdien

Marchand sogdien - musée de Shanghai

Baptisée en 1877 « Route de la soie » par le géographe allemand Ferdinand von Richthofen, le ruban de routes transcontinentales puis maritimes, a été pendant des siècles l’unique lien entre la Méditerranée et la Chine, sans que l’Orient et l’Occident ne se connaissent, les marchands servant d’intermédiaires entre les civilisations. C’est en quelque sorte la première «mondialisation» des échanges.

Première conférence : les échanges Est-Ouest et Ouest-Est

On pourrait aussi bien parler « des » Routes de la Soie car de nombreux itinéraires terrestres et maritimes reliaient un Orient mystérieux à un Occident avide de recevoir ses prestigieux produits. Mais « La » route de la soie n’a pas seulement véhiculé les marchandises comme la soie, les parfums, les épices, l’or, l’ivoire …
C’est aussi la route des nomades des steppes auxquels on doit des techniques qui ont transformé l’Histoire de l’Occident, à un point que l’on n’imagine pas !

Deuxième conférence : de Xi’An à Kashgar, la route des pèlerins

L’itinéraire choisi ici suit la route sud du désert du Taklamakan, où l’on retrouve pêle-mêle les traces des religions non chinoises : islam, bouddhisme, nestorianisme. Leurs notions fondamentales seront rappelées.
On verra donc des ruines intrigantes, des vestiges de la Grande Muraille, les magnifiques grottes bouddhiques, l’armée enterrée de Qin Shi Houang Di à Xi’An ou encore le parc naturel de Zhangye-Dan xia, époustouflant de couleurs.
Avec quelques notions sur la statuaire bouddhique. Bon voyage…